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1. Vergangenheit und Zukunft (17-10-2018)Passé et futur
Baisers volés dans le noiret retournés dans l'ombre,
tels baisers, quelle récompense
pour une âme, si en amour!
Conscient et assoiffé de mémoire,
pense l'âme à un tel moment
beaucoup de jours passés,
et tout autant d'avenir.
Mais trop penser, c'est
pénible quand on embrasse.
C'est mieux pleurer, chère âme,
puisque pleurer est plus facile.
© Traduction: Aristos
2. Die Heimlichkeit (24-11-2019)
Le caché
Ils t'ont dit beaucoupet se sont beaucoup plaints.
Mais ce qui a tourmenté mon coeur
ils n'ont pas dit ça.
Ils ont fait du bruit
et secoué la tête misérablement.
Ils m'ont appelé le mal
et tu as tout cru.
Mais le pire du pire
ils ne savaient pas.
Le pire et le plus stupide
Je portais en secret dans ma poitrine.
© Traduction: Aristos
3. Der Schatten (22-02-2019)
L'ombre
Vous êtes en compagnie ce soir,la maison est pleine de lumière.
La haut par la fenêtre lumineuse
bouge une silhouette.
Tu ne me vois pas, dans le noir
je suis tout seul ici en bas.
Encore moins tu peux regarder
dans mon coeur noirci.
Mon coeur noirci t'aime,
il t'aime et il se brise,
et se brise et tremble et saigne.
Pourtant tu ne le vois pas.
© Traduction: Aristos
4. Gleichgültig (14-07-2019)
Indifférent
Ils m'ont torturém'exaspéré et roué.
Certains avec leur amour,
d'autres avec leur haine.
Ils ont empoisonné mon pain,
ils ont versé poison dans mon verre.
Certains avec leur amour,
d'autres avec leur haine.
Mais celui qui m'a le plus
tourmenté, agacé, navré,
c'est qui m'a jamais haï,
et ne m'a jamais aimé.
© Traduction: Aristos
5. Das Geständnis (05-04-2019)
La Confession
Ils se sont aimés mais ni l'unni l'autre ne voulait se l'avouer.
Ils se regardaient hostiles
prêts à être consumés de désir.
Finalement, ils se séparaient et ne
se sont vus que parfois dans un rêve.
Ils étaient morts depuis longtemps
et sans à peine le réaliser eux-mêmes.
© Traduction: Aristos
6. Die Sonne (11-12-2019)
Le soleil
Que tu m'aimes, je le savais.Je l'ai découvert depuis longtemps.
Mais quand tu l'avouais,
cela m'a effrayé terriblement.
Bien sûr, j'ai monté les montagnes
et exulté et chanté.
Je suis allé à la mer et j'ai pleuré
au coucher du soleil.
Mon cœur est comme le soleil,
plein de flammes quand tu regarde
et dans une mer d'amour
il se noie gros et beau.
© Traduction: Aristos
7. Fortgerissen (04-12-2018)
Coupé
Une fois de plus je suis coupédu cœur, j'aime tellement.
Une fois de plus je suis coupé -
si seulement tu savais que j'aimasse rester.
Le chariot roule, le pont bourdonne,
la rivière dessous coule si trouble.
Je me sépare encore du bonheur,
du coeur, que j'aime profondément.
Les étoiles courent dans le ciel,
comme s'ils fuyaient ma douleur.
Adieu, mon cher! De loin,
où que je sois, mon cœur aspire à toi.
© Traduction: Aristos
8. Der Betrug (24-11-2018)
La tromperie
Dans les bisous, quel mensonge!Quel plaisir dans tromperie!
Oh, quelle joie de tricher,
plus doux que être triché!
Amour, peu importe comment tu résistes :
Je saurai que tu permets:
je veux croire ce que tu jures,
je veux jurer, ce que tu crois.
© Traduction: Aristos
9. Die Glut (30-01-2019)
La passion
Attention, si j'ai mon amourmontré au monde,
quand ma bouche par ta beauté
sera inondé de métaphores.
Sous une forêt de fleurs
se cache sous silence,
ce secret inflammable,
cette passion secrète profonde.
Giclent une fois d'étincelles suspectes
des roses - attention!
Ce monde ne croit pas aux flammes,
ça il prend pour poésie.
© Traduction: Aristos
10. Liebestränen (15-10-2019)
Larmes d'amour
Ah, je désire les larmes.Des larmes d'amour, une douleur légère,
et j'ai peur que ce désir
sera exaucé à la fin.
Ah, douce misère d'amour
et l'amertume d'amour
se coule, accablante et céleste,
dans la poitrine à peine récupérée.
© Traduction: Aristos
11. Die Palme (28-10-2019)
La palme
Un sapin se tient tout seulau nord sur une hauteur nue.
Il somnole; une couverture blanche
le couvre de glace et de neige.
Il rêve d'une palme,
qui la, loin à l'est,
pleure solitaire et silencieux
sur un roc vif de pierre brûlant.
© Traduction: Aristos
12. Bittere Liebe (01-12-2019)
L'amour cruel
Quand je te regarde dans les yeux,toutes mes souffrances et douleurs disparaissent.
Mais quand j'embrasse ta bouche,
je suis soudain en parfaite santé.
Si je m'appuie contre ta poitrine,
un désir céleste m'enveloppe.
Mais quand tu dis: je t'aime!
je pleure donc cruellement.
© Traduction: Aristos
13. Die Schande (28-09-2019)
La honte
Quelle honte tu as fait,Je l'ai caché aux gens
et je suis remonté la mer,
et j'ai dit les poissons.
Je te laisse ton bon nom,
seulement sur la terre ferme.
Dans tout l'océan par contre
ils connaissent ta honte.
© Traduction: Aristos
14. Mein Freund (20-12-2018)
Mon ami
Cher ami, tu es épris,tourmenté par nouvelles douleurs.
Il fait plus sombre dans ta tête,
Il fait plus léger dans ton cœur.
Cher ami, tu es épris,
et tu ne veux pas l'avouer.
Je vois brûler ton coeur
même à travers ton gilet.
© Traduction: Aristos
15. Das Mitleid (03-08-2019)
La Compassion
Minuit était froid et calme.Je me suis perdu gémissant dans la forêt.
Je secouais les arbres de leur sommeil.
Ils secouent la tête avec compassion.
© Vertaling: Aristos
16. Der Liebeskummer (16-11-2019)
Chagrin d'amour
Trahait pas mon visage pâleà toi mon cœur brisé?
Mais veux-tu que cette fière bouche
prononce le mot mendiant?
Ah, cette bouche est bien trop fière,
et ne peut que s'embrasser et faire des blagues.
Il peut parfois prononcer un mot malicieux,
tandis que je meurs de douleur.
© Traduction: Aristos
17. Der Narr (25-08-2019)
Le fou
Qui tombe amoureux la première fois,
même sans retour, est un dieu.
Mais qui vit un amour malheureux,
une deuxième fois, est un fou.
Moi, un tel fou, je revis
cet amour sans issue!
Le soleil, la lune et les étoiles rigolent
et je ris avec eux - et meurs.
© Traduction: Aristos / Thierry Dombe
18. Das Fenster (09-12-2019)
La fenêtre
Beaucoup d'images des temps oubliésressuscitent du obli
et montrent comment à côté de toi
j'étais jamais vécu auparavant.
Pendant la journée j'ai vacillais rêveusement
et paumé par toutes les rues.
On me regardait avec étonnement.
J'étais si triste et calme.
La nuit c'était mieux
car les rues étaient désertes.
Moi et mon ombre ont marché
ensemble en silence.
Avec des échos d'allures
j'ai traversé le pont.
La lune brillait à travers les nuages
et m'a salué avec un regard sérieux.
Je me suis arrêté devant ta maison
et leva les yeux.
J'ai regardé ta fenêtre -
avec tant de douleur dans mon coeur.
Je sais que par cette fenêtre
tu aies souvent regardé en bas,
où tu m'as vu au clair de lune
debout comme un pilier.
© Traduction: Aristos
19. Die Umarmung (24-04-2019)
L'étreinte
Mon grand amour, si jamais tu es dans la tombe,
repose dans la tombe sombre,
je veux me coucher avec toi,
et m'accrocher à toi.
Je te baise, t'embrasse et t'étreint, sauvage,
toi le taciturne, toi le froid, toi le pâle!
Je me réjouis, je tremble, je pleure doucement,
Je deviens moi-même un cadavre.
Les morts se lèvent, minuit les appelle,
ils dansent en essaims légers.
Nous restons tous les deux dans la fosse,
Je suis dans tes bras.
Les morts se lèvent, le jour du jugement
les appelle au supplice et au plaisir.
Nous nous en foutons tous les deux
et restons couchés entrelacés.
© Traduction: Aristos
20. Der Traum (05-06-2019)
Le rêve
Ton visage si doux et beau,je l'ai récemment vu dans un rêve.
Il est si doux et angélique,
pourtant si pâle, si blanc, douloureux.
Et seules les lèvres, elles sont rouges.
Mais bientôt pâles, elles embrassent la mort.
La lumière céleste s'éteindra,
rayonnant des yeux doux.
© Traduction: Aristos
21. Der Brief (06-11-2019)
La lettre
La lettre que tu m'as écritene me fait pas peur du tout.
Tu ne veux plus m'aimer
mais ta lettre est longue.
Douze pages, serrées et gracieuses!
Un petit manuscrit!
On n'écrit pas en tel détail
quand on dit au revoir.
© Traduction: Aristos
22. Das Antlitz (12-09-2019)
Le visage
Parce que je t'aime, je dois fuiret évitez ton regard - ne te fâche pas.
Comment va ton visage, beau et épanoui,
avec mon visage triste!
Parce que je t'aime, mon visage devient
si pâle, si horriblement maigre.
Tu finiras par me trouver repoussant.
Je dois t'éviter - ne te fâche pas.
© Vertaling: Aristos
23. Zu spät (15-06-2019)
Trop tard
C'est trop tard, peu importe comment tu me souris,peu importe la façon dont tu soupires, c'est trop tard!
Les sentiments ont disparus depuis longtemps,
depuis tu les as si cruellement rejetés.
Ton amour vient trop tard!
Mon coeur se raidit
de tous tes chauds regards amoureux,
comme des rayons de soleil sur une tombe
© Vertaling: Aristos
24. Das Ende (22-11-2018)
La Fin
Déjà avec sa maline ombrese faufile la mauvaise nuit.
Nos âmes se lassent maintenant,
en bâillant, nous nous regardons.
Tu vieillis et je vieillis plus,
notre printemps est flétri.
Tu as froid et j'ai encore plus froid,
comme l'hiver est aussi proche.
Oh, la fin est sombre!
Après le doux désir d'amour
viennent des envies sans amour,
après la vie arrive la mort.
© Traduction: Aristos
Küsse, die man stiehlt im Dunkeln
Und im Dunkeln wiedergibt,
Solche Küsse wie beselgen
Sie die Seele, wenn sie liebt!
Ahnend und erinnrungsüchtig,
Denkt die Seele sich dabei
Manches von vergangnen Tagen,
Und von Zukunft mancherlei.
Doch das gar zu viele Denken
Ist bedenklich, wenn man küßt;
Weine lieber, liebe Seele,
Weil das Weinen leichter ist.
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Sie haben dir viel erzählet,
Und haben viel geklagt;
Doch was meine Seele gequälet,
Das haben sie nicht gesagt.
Sie machten ein großes Wesen
Und schüttelten kläglich das Haupt;
Sie nannten mich den Bösen,
Und du hast alles geglaubt.
Jedoch das Allerschlimmste,
Das haben sie nicht gewußt;
Das Schlimmste und das Dümmste,
Das trug ich geheim in der Brust.
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Sie haben heut abend Gesellschaft,
Und das Haus ist lichterfüllt.
Dort oben am hellen Fenster
Bewegt sich ein Schattenbild.
Du schaust mich nicht, im Dunkeln
Steh ich hier unten allein;
Noch wenger kannst du schauen
In mein dunkles Herz hinein.
Mein dunkles Herze liebt dich,
Es liebt dich und es bricht,
Und bricht und zuckt und verblutet,
Aber du siehst es nicht.
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Sie haben mich gequälet,
Geärgert blau und blaß.
Die Einen mit ihrer Liebe,
Die Andern mit ihrem Haß.
Sie haben das Brot mir vergiftet,
Sie gossen mir Gift ins Glas,
Die Einen mit ihrer Liebe,
Die Andern mit ihrem Haß.
Doch sie, die mich am meisten
Gequält, geärgert, betrübt,
Die hat mich nie gehasset,
Und hat mich nie geliebt.
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Sie liebten sich beide, doch keiner
Wollt es dem andern gestehn;
Sie sahen sich an so feindlich,
Und wollten vor Liebe vergehn.
Sie trennten sich endlich und sahn sich
Nur noch zuweilen im Traum;
Sie waren längst gestorben,
Und wußten es selber kaum.
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Daß du mich liebst, das wußt ich,
Ich hatt es längst entdeckt;
Doch als du mirs gestanden,
Hat es mich tief erschreckt.
Ich stieg wohl auf die Berge
Und jubelte und sang;
Ich ging ans Meer und weinte
Beim Sonnenuntergang.
Mein Herz ist wie die Sonne
So flammend anzusehn,
Und in ein Meer von Liebe
Versinkt es groß und schön.
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Schon wieder bin ich fortgerissen
Vom Herzen, das ich innig liebe,
Schon wieder bin ich fortgerissen -
O wüßtest du, wie gern ich bliebe.
Der Wagen rollt, es dröhnt die Brücke,
Der Fluß darunter fließt so trübe;
Ich scheide wieder von dem Glücke,
Vom Herzen, das ich innig liebe.
Am Himmel jagen hin die Sterne,
Als flöhen sie vor meinem Schmerze
Leb wohl, Geliebte! In der Ferne,
Wo ich auch bin, blüht dir mein Herze.
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In den Küssen welche Lüge!
Welche Wonne in dem Schein!
Ach, wie süß ist das Betrügen,
Süßer das Betrogensein!
Liebchen, wie du dich auch wehrest,
Weiß ich doch, was du erlaubst:
Glauben will ich, was du schwörest,
Schwören will ich, was du glaubst.
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Sorge nie, daß ich verrate
Meine Liebe vor der Welt,
Wenn mein Mund ob deiner Schönheit
Von Metaphern überquellt.
Unter einem Wald von Blumen
Liegt, in still verborgner Hut,
Jenes glühende Geheimnis,
Jene tief geheime Glut.
Sprühn einmal verdächtge Funken
Aus den Rosen - sorge nie!
Diese Welt glaubt nicht an Flammen,
Und sie nimmts für Poesie.
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Ach, ich sehne mich nach Tränen,
Liebestränen, schmerzenmild,
Und ich fürchte, dieses Sehnen
Wird am Ende noch erfüllt.
Ach, der Liebe süßes Elend
Und der Liebe bittre Lust
Schleicht sich wieder, himmlisch quälend,
In die kaum genesne Brust.
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Ein Fichtenbaum steht einsam
Im Norden auf kahler Höh.
Ihn schläfert; mit weißer Decke
Umhüllen ihn Eis und Schnee.
Er träumt von einer Palme,
Die, fern im Morgenland,
Einsam und schweigend trauert
Auf brennender Felsenwand.
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Wenn ich in deine Augen seh,
So schwindet all mein Leid und Weh;
Doch wenn ich küsse deinen Mund,
So werd ich ganz und gar gesund.
Wenn ich mich lehn an deine Brust,
Kommts über mich wie Himmelslust;
Doch wenn du sprichst: Ich liebe dich!
So muß ich weinen bitterlich.
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Wie schändlich du gehandelt,
Ich hab es den Menschen verhehlet,
Und bin hinausgefahren aufs Meer,
Und hab es den Fischen erzählet.
Ich laß dir den guten Namen
Nur auf dem festen Lande;
Aber im ganzen Ozean
Weiß man von deiner Schande.
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Teurer Freund, du bist verliebt,
Und dich quälen neue Schmerzen;
Dunkler wird es dir im Kopf,
Heller wird es dir im Herzen.
Teurer Freund, du bist verliebt,
Und du willst es nicht bekennen,
Und ich seh des Herzens Glut
Schon durch deine Weste brennen.
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Die Mitternacht war kalt und stumm;
Ich irrte klagend im Wald herum.
Ich habe die Bäum aus dem Schlaf gerüttelt;
Sie haben mitleidig die Köpfe geschüttelt.
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Verriet mein blasses Angesicht
Dir nicht mein Liebeswehe?
Und willst du, daß der stolze Mund
Das Bettelwort gestehe?
O, dieser Mund ist viel zu stolz,
Und kann nur küssen und scherzen;
Er spräche vielleicht ein höhnisches Wort,
Während ich sterbe vor Schmerzen.
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Wer zum ersten Male liebt,
Seis auch glücklos, ist ein Gott;
Aber wer zum zweiten Male
Glücklos liebt, der ist ein Narr.
Ich, ein solcher Narr, ich liebe
Wieder ohne Gegenliebe!
Sonne, Mond und Sterne lachen,
Und ich lache mit - und sterbe.
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Manch Bild vergessener Zeiten
Steigt auf aus seinem Grab,
Und zeigt, wie in deiner Nähe
Ich einst gelebet hab.
Am Tage schwankte ich träumend
Durch alle Straßen herum;
Die Leute verwundert mich ansahn,
Ich war so traurig und stumm.
Des Nachts da war es besser,
Da waren die Straßen leer;
Ich und mein Schatten selbander,
Wir wandelten schweigend einher.
Mit widerhallendem Fußtritt
Wandelt ich über die Brück;
Der Mond brach aus den Wolken,
Und grüßte mit ernstem Blick.
Stehn blieb ich vor deinem Hause,
Und starrte in die Höh,
Und starrte nach deinem Fenster -
Das Herz tat mir so weh.
Ich weiß, du hast aus dem Fenster
Gar oft herabgesehn,
Und sahst mich im Mondenlichte
Wie eine Säule stehn.
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Mein süßes Lieb, wenn du im Grab,
Im dunkeln Grab wirst liegen,
Dann will ich steigen zu dir hinab,
Und will mich an dich schmiegen.
Ich küsse, umschlinge und presse dich wild,
Du Stille, du Kalte, du Bleiche!
Ich jauchze, ich zittre, ich weine mild,
Ich werde selber zur Leiche.
Die Toten stehn auf, die Mitternacht ruft,
Sie tanzen im luftigen Schwarme;
Wir beide bleiben in der Gruft,
Ich liege in deinem Arme.
Die Toten stehn auf, der Tag des Gerichts
Ruft sie zu Qual und Vergnügen;
Wir beide bekümmern uns um nichts,
Und bleiben umschlungen liegen.
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Dein Angesicht so lieb und schön,
Das hab ich jüngst im Traum gesehn,
Es ist so mild und engelgleich,
Und doch so bleich, so schmerzenbleich.
Und nur die Lippen, die sind rot;
Bald aber küßen sie bleich der Tod.
Erlöschen wird das Himmelslicht,
Das aus den frommen Augen bricht.
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Der Brief, den du geschrieben,
Er macht mich gar nicht bang;
Du willst mich nicht mehr lieben,
Aber dein Brief ist lang.
Zwölf Seiten, eng und zierlich!
Ein kleines Manuskript!
Man schreibt nicht so ausführlich,
Wenn man den Abschied gibt.
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Weil ich dich liebe, muß ich fliehend
Dein Antlitz meiden - zürne nicht.
Wie paßt dein Antlitz, schön und blühend,
Zu meinem traurigen Gesicht!
Weil ich dich liebe, wird so bläßlich,
So elend mager mein Gesicht
Du fändest mich am Ende häßlich
Ich will dich meiden - zürne nicht.
Retour en haut
Es kommt zu spät, was du mir lächelst,
Was du mir seufzest, kommt zu spät!
Längst sind gestorben die Gefühle,
Die du so grausam einst verschmäht.
Zu spät kommt deine Gegenliebe!
Es fallen auf mein Herz herab
All deine heißen Liebesblicke,
Wie Sonnenstrahlen auf ein Grab.
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Schon mit ihren schlimmsten Schatten
Schleicht die böse Nacht heran;
Unsre Seelen sie ermatten,
Gähnend schauen wir uns an.
Du wirst alt und ich noch älter,
Unser Frühling ist verblüht.
Du wirst kalt und ich noch kälter,
Wie der Winter näher zieht.
Ach, das Ende ist so trübe!
Nach der holden Liebesnot
Kommen Nöten ohne Liebe,
Nach dem Leben kommt der Tod.
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© Nederlandse vertalingen: Aristos
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